Je
voudrais vous faire partager une des plus belles fêtes qu'offre la
ville de Nice, c'est son fameux
carnaval et sa bataille de fleurs .
Cette année : du 17 février 2018 au 3 Mars 2018
Cette année : du 17 février 2018 au 3 Mars 2018
D'abord, un peu d'histoire :
Le
Carnaval de Nice a la chance d'avoir l'un des plus riches et longs
passés dans l'histoire des carnavals du monde. Il
apparaît en 1294,
lorsque les chroniques signalent que le Comte de Provence Charles II,
est venu à Nice "pour
y passer les jours joyeux du carnaval".
Du Moyen Age au XIXème siècle, le Carnaval se déroule différemment
selon les époques.
Au
Moyen Age, il s'agit d'une fête de bals et de mascarades dans les
rues, alors qu'au siècle des Lumières, les bals masqués se
déroulent à la mode vénitienne, en milieu fermé.
Les
festins de Carême, à Cimiez, clôturent le cycle Carnaval-Carême.
Cette grande fête excentrique et joyeuse change d'aspect lors du
séjour, en 1830, du roi Charles-Félix. Pour la première fois, un
"corso" est organisé sur le Cours Saleya, en hommage aux
souverains. A bord de voitures et de calèches, fleuries et décorées,
les notables niçois défilent en "riches costumes" sous le
balcon du Palais Royal. Très vite, les batailles de projectiles
deviennent le jeu essentiel de la fête. A partir de 1892,
les confettis de papier détrônent les confettis de plâtre,
réservés au Mardi-Gras jusqu'en 1955 et
dont les batailles mémorables sont ancrées dans la mémoire des
Niçois.
En 1873,
un Comité organisateur du Carnaval, composé de riches hivernants et
de membres de la bourgeoisie niçoise, institua une distribution de
prix lors d'un premier défilé de chars. Cette pratique est toujours
en vigueur de nos jours.
Le Carnaval a été au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, le témoignage le plus éclatant de la convivialité entre les Niçois et leurs hôtes de passage. Cette grande fête a même servi de modèle à Rio, qui a développé son grand carnaval après le passage de l'empereur Pedro II à Nice en 1888. Même effet, pour la grande parade de Pasadena, qui a lieu le 1er janvier, à l'occasion du Tournament of Roses, près de Los Angeles. Elle avait été créée vers 1890 après le passage à Nice d'un membre influent du Comité de Pasadena
Le Carnaval a été au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, le témoignage le plus éclatant de la convivialité entre les Niçois et leurs hôtes de passage. Cette grande fête a même servi de modèle à Rio, qui a développé son grand carnaval après le passage de l'empereur Pedro II à Nice en 1888. Même effet, pour la grande parade de Pasadena, qui a lieu le 1er janvier, à l'occasion du Tournament of Roses, près de Los Angeles. Elle avait été créée vers 1890 après le passage à Nice d'un membre influent du Comité de Pasadena
Le
Carnaval de Nice aujourd'hui
De nos jours, ce carnaval devient le terrain privilégié de la créativité des carnavaliers, qui caricaturent dans le meilleur style grotesque aussi bien les scènes de la vie niçoise que les événements internationaux. Il offre ainsi un témoignage inestimable et incomparable sur la vie de nos contemporains à travers une vision humoristique. Nice dispose de carnavaliers talentueux dans l'art de concevoir de gigantesques automates-robots mécanisés. Ces artistes niçois ont subi l'influence de Gustave-Adolphe Mossa qui a su imposer un style, un art spécifique. Le peintre et sculpteur Alex Mignone, élève d'Alexandre Sidro, reste l'un des derniers détenteurs de ce savoir faire, véritable trésor des traditions artistiques de la ville. Riche d'un passé et d'un patrimoine exceptionnel, ce carnaval est aujourd'hui à la recherche d'un nouveau souffle et une nouvelle rencontre s'effectue entre les carnavaliers et des artistes contemporains.
De nos jours, ce carnaval devient le terrain privilégié de la créativité des carnavaliers, qui caricaturent dans le meilleur style grotesque aussi bien les scènes de la vie niçoise que les événements internationaux. Il offre ainsi un témoignage inestimable et incomparable sur la vie de nos contemporains à travers une vision humoristique. Nice dispose de carnavaliers talentueux dans l'art de concevoir de gigantesques automates-robots mécanisés. Ces artistes niçois ont subi l'influence de Gustave-Adolphe Mossa qui a su imposer un style, un art spécifique. Le peintre et sculpteur Alex Mignone, élève d'Alexandre Sidro, reste l'un des derniers détenteurs de ce savoir faire, véritable trésor des traditions artistiques de la ville. Riche d'un passé et d'un patrimoine exceptionnel, ce carnaval est aujourd'hui à la recherche d'un nouveau souffle et une nouvelle rencontre s'effectue entre les carnavaliers et des artistes contemporains.
Un
comité se réunit depuis une trentaine d’années, sous la
présidence d’une personnalité afin d’élire la Reine du
Carnaval et ses Dauphines. La Reine qui ouvrira chaque bataille de
fleur sur son char aura alors la charge de représenter cette fête
lors de voyages officiels.
QUELQUES
CHIFFRES
Parades []
- 20 chars/an de 12 m de long sur 3 de large et entre 8 et 14 m de haut.
- Dont 4 chars en tête de cortège qui sont toujours le Roi, la Reine, Carnavalon et la Soufflerie, char projetant des confetti.
- 2 chars d’animation plus petits.
- 30 carnavaliers environ.
- 150 grosses têtes dont une trentaine en carton pâte. Leur poids varie de 1,5 à 12 kg. 5 kg pour les grosses têtes faites en plastazote et *1 kg, pour les structures gonflables.
- 60 troupes.
- 1/3 d’art de rue et de musique niçoises et régionales.
- 1/3 de délégations musicales et troupes musicales venues du monde entier.
- 4.000 heures de travail réparties sur 6 mois.
- 20 tonnes de confetti.
- 15 pays.
- 8 groupes de 20 carnavaleurs pour chaque territoire de Nice soit
- 160 carnavaleurs.
Médias [
- 100 médias présents.
- 190 accréditations de journalistes.
- 17 % d’accréditations en Presse Quotidienne Régionale.
- 19 nationalités différentes.
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